[Footnote 97: Adapted from Parkman"s "Jesuits in North America," pp.

165, 166.]

[Footnote 98: Parkman"s "Jesuits in North America," pp. 167, 168, citing the _Relations_ of 1637 and 1638. Father Le Jeune (_Relation_, 1636, p.

75) says: "Comme i"ecry cecy le vingt-huictieme d"Aoust, voila que le Pere Buteux me mande le depart du Pere Ioques, l"arriuee d"vne autre troupe de Hurons, de qui le sieur Nicolet a encore obtenu trois ieunes garcons, sur le rapport que leur ont fait leurs compagnons du bon traittement que Monsieur le General et tous les autres Francois leur auoient fait."]

[Footnote 99: Le Jeune, _Relation_, 1637, p. 78.]

[Footnote 100: Ib., p. 81.]

[Footnote 101: Ib., p. 84.]

[Footnote 102: Ib., p. 89.]

[Footnote 103: See Ferland"s "Cours d"Histoire du Canada," Vol. I., p.

326; also, his "Notes sur les Registres de Notre-Dame de Quebec," p. 30, notes; and Gravier"s "Decouvertes et etabliss.e.m.e.nts de Cavalier de la Salle," p. 47.

Nicolet"s wife was a daughter of Guillaume Couillard and Guillemette Hebert. Nicolet"s marriage contract was dated at Quebec, October 22, 1637, several days subsequent to his nuptials. This was not an uncommon thing in New France in early days, but has not been allowed in Canada for about a century past. The contract was drawn up by Guitet, a notary of Quebec. There were present Francois Derre de Gand, Commissaire-General; Olivier le Tardif; Noel Juchereau; Pierre De la Porte; Guillaume Huboust; Guillaume Hebert; Marie Rollet aeule de la future epouse; Claude Racine; Etienne Racine.]

[Footnote 104: The presence of Nicolet at Three Rivers during all these years (except from March 19, 1638, to January 9, 1639) is shown by reference to the _Relations_, and to the church register of that place.

See Appendix, I., as to the latter.]

[Footnote 105: Vimont, _Relation_, 1641, p. 41.]

[Footnote 106: "Monsieur Oliuier, Commis General de Messieurs de la Compagnie, estant venu l"an pa.s.se en France, le dit sieur Nicollet descendit a Quebec en sa place, auec vne ioye, et consolation sensible qu"il eut de se voir dans la paix et la deuotion de Quebec. Mais il n"en iouit pas long-temps: car vn mois ou deux apres son arriuee, faisant vn voyage aux Trois Riuieres pour la deliurance d"vn prisonnier Sauuage, son zele luy cousta la vie, qu"il perdit dans le naufrage."--Vimont, _Relation_, 1643, p. 4.]

[Footnote 107: "I"adiousteray icy vn mot de la vie et de la mort de Monsieur Nicollet, Interprete et Commis de Messieurs de la Compagnie de la Nouuelle France; il mourut dix iours apres le Pere [Charles Raymbault, decede le 22 Octobre, 1642], il auoit demeure vingt-cinq ans en ces quartiers."--Vimont, _Relation_, 1643, p. 3. The incorrectness of this date as to the death of Nicolet will hereafter be shown.]

[Footnote 108: "Il [_Nicolet_] sembarqua a Quebec sur les sept heures du soir, dans la chalouppe de Monsieur de Sauigny, qui tiroit vers les Trois Riuieres; ils n"estoient pas encor arriuez a Sillery, qu"vn coup de vent de Nord Est, qui auoit excite vne horrible tempeste sur la grande riuiere, remplit la chalouppe d"eau et la coula a fond, apres luy auoir fait faire deux ou trois tours dans l"eau. Ceux qui estoient dedans n"allerent pas incontinent a fond, ils s"attacherent quelque temps a la challouppe. Monsieur Nicollet eut loisir de dire a Monsieur de Sauigny: Monsieur, sauuez-vous, vous scauez nager; ie ne le scay pas.

Pour moy ie m"en vay a Dieu; ie vous recommande ma femme et ma fille."--Vimont, _Relation_, 1643, p. 4.

Nicolet"s daughter afterwards married Jean-Baptiste le Gardeur de Repentigny, entering into a family which was one of the most considerable in French America. Her son, Augustin le Gardeur de Courtemanche,--"officier dans les troupes, se distingua, par de longs et utiles services dans l"ouest, fut un digne contemporain de Nicolas Perot, de meme qu"un honorable rejeton de son grandpere Nicolet."--Sulte"s "Melanges d"Histoire et de Litterature," p. 446.]

[Footnote 109: It is reasonably certain that the day of Nicolet"s death was October 27, 1642. Compare Margry, in _Journal General de l"Instruction Publique_, 1862. A recent writer says:

"Le 29 septembre 1642, aux Trois-Rivieres, le Pere Jean de Brebeuf baptista deux pet.i.tes filles de race algonquine dont les parrains et marraines furent "Jean Nicolet avec Perrette (nom indien), et Nicolas Marsolet (l"interprete), avec Marguerite Couillard, femme de M.

Nicolet."

"Le 7 octobre suivant eut lieu, a Quebec, le depart des navires pour la France. (_Relation_, 1643, p. 46.) Cette Relation ecrite vers la fin de l"ete de 1643, raconte ce qui s"est pa.s.se apres le depart des navires de 1642.

"Le sieur Olivier le Tardif part.i.t pour la France cet automne, 1642, et fut remplace a Quebec, dans sa charge de commis-general de la compagnie des Cent-a.s.socies, par son beau-frere Nicolet, qui descendit des Trois-Rivieres express.e.m.e.nt pour cela (_Relation_, 1643, p. 4), par consequent entre le 29 septembre et le 7 octobre.

"Le 19 octobre, un sauvage d"une nation alliee aux Iroquois fut amene captif aux Trois-Rivieres par les Algonquins de ce lieu, qui le cond.a.m.nerent a perir sur le bucher. (_Relation_, 1643, p. 46.) Les Peres Jesuites et M. des Rochers, le commandant du fort, ayant epuise tous les arguments qu"ils croyaient pouvoir employer pour induire ces barbares a ne pas faire mourir leur prisonnier, envoyerent un messager a Quebec avertir Nicolet de ce qui se pa.s.sait et reclamer son a.s.sistance.

(_Relation_, 1643, p. 4.)

"Ces pourparlers et ces demarches paraissent avoir occupe plusieurs jours.

"A cette nouvelle, Nicolet, n"ecoutant que son coeur, s"embarqua a Quebec, dans la chaloupe de M. Chavigny, vers les sept heures du soir.

L"embarcation n"etait pas arrivee a Sillery, qu"un coup de vent du nord-est qui avait souleve une grosse tempete, la remplit d"eau et la coula a fond. M. de Chavigny seul se sauva. La nuit etait tres-noire et il faisait un froid apre qui avait couvert de "bordages" les rives du fleuve. (_Relation_, 1643, p. 4.)

"Dans ses _Notes sur les registres de Notre-Dame de Quebec_, M. l"abbe Ferland nous donne le texte de l"acte qui suit: "Le 29 octobre, on fit les funerailles de monsieur Nicollet et de trois hommes de M. de Chavigny, noyes dans une chaloupe qui allait de Quebec a Sillery; les corps ne furent point trouves."

"M. de Chavigny demeurait a Sillery. Il est probable que Nicolet comptait repartir de la le lendemain, soit a la voile (en chaloupe) ou en canot d"ecorce, selon l"etat du fleuve, pour atteindre les Trois-Rivieres.

"Le captif des Algonquins ayant ete delivre par l"entremise de M. des Rochers, arriva a Quebec douze jours apres le naufrage de Nicolet (_Relation_, 1643, p. 4), le 9 novembre (_Relation_, 1643, p. 44), ce qui fixerait au 27 ou 28 octobre la date demandee.

"Comme ce malheur eut lieu a la nuit close, pendant une tempete, il est raisonable de supposer que la recherche des cadavres ne put se faire que le lendemain, surtout lorsque nous songeons que Sillery n"est pas Quebec, quoiqu"a.s.sez rapproche. Le service funebre dut etre celebre le troisieme jour, et non pas le lendemain de l"evenement en question.

"J"adopte donc la date du lundi 27 octobre comme celle de la mort de Nicolet.

"Il est vrai que la _Relation_ citee plus haut nous dit (p. 3) que le Pere Charles Raymbault deceda le 22 octobre, et que la mort de Nicolet eut lieu dix jours apres; mais l"acte du 29 octobre au registre de Quebec renverse ce calcul de dix jours qui nous menerait au 1er ou 2 novembre.

"La meme _Relation_ (p. 4) dit aussi que Nicolet perit un mois ou deux apres son arrivee a Quebec, tandis que nous voyons par ce que j"expose ci-dessus qu"il n"a guere ete plus de trois semaines absent des Trois-Rivieres avant de partir pour sa fatale expedition.

"La date du 27 octobre parait irrefutable."--M. Sulte, in _L"Opinion Publique_, Montreal, July 24, 1879.]

[Footnote 110: "Les vagues les arracherent tous les vns apres les autres de la chalouppe, qui flottoit renuersee contre vne roche. Monsieur de Sauigny seul se ietta a l"eau et nagea parmy des flots et des vagues qui resembloient a de pet.i.tes montagnes. La Chalouppe n"estoit pas bien loin du riuage; mais il estoit nuict toute noire, et faisoit vn froid aspre, qui auoit desia glace les bords de la riuiere. Le dit sieur de Sauigny, sentant le coeur et les forces qui luy manquoient, fit vn voeu a Dieu, et peu apres frappant du pied il sent la terre, et se tirant hors de l"eau, s"en vint en nostre maison a Sillery a demy mort. Il demeura a.s.sez long-temps sans pouuoir parler; puis enfin il nous raconta le funeste accident, qui outre la mort de Monsieur Nicollet, dommageable a tout le pays, luy auoit perdue trois de ses meilleurs hommes et vne grande partie de son meuble et de ses prouisions. Luy et Mademoiselle sa femme ont porte cette perte signallee dans vn pays barbare, auec vne grande patience et resignation a la volonte de Dieu, et sans rien diminuer de leur courage."--Vimont, _Relation_, 1643, p. 4.]

[Footnote 111: "Les Sauuages de Sillery, au bruit du nauffrage de Monsieur Nicollet, courent sur le lieu, et ne le voyant plus paroistre, en tesmoignent des regrets indicibles. Ce n"estoit pas la premiere fois que cet homme s"estoit expose au danger de la mort pour le bien et le salut des Sauuages: il l"a faict fort souuent, et nous a laisse des exemples qui sont au dessus de l"estat d"vn homme marie, et tiennent de le vie Apostolique et laissent vne enuie au plus feruent Religieux de l"imiter."--Vimont, _Relation_, 1643, p. 4.]

[Footnote 112: "Douze iours apres leur naufrage, le prisonnier pour la deliurance duquel il [Nicolet] s"estoit embarque, arriua icy. Monsieur des Roches commandant aux Trois Riuieres, suiuant l"ordre de Monsieur le Gouuerneur, l"auoit rachete. Il mit pied a terre a Sillery, et de la fut conduit a l"Hospital pour estre panse des playes et blessures que les Algonquins luy auoient faites apres sa capture: ils luy auoient emporte la chair des bras, en quelques endroits iusques aux os. Les Religieuses hospitalieres le receurent auec beaucoup de charite, et le firent panser fort soigneus.e.m.e.nt, en sorte qu"en trois semaines ou vn mois, il fut en estat de retourner en son pays. Tous nos Neophytes luy tesmoignerent autant de compa.s.sion et de charite que les Algonquins de la haut luy auoient montre de cruaute: ils luy donnerent deux bons Sauuages Christiens, pour le conduire iusques aux pays des Abnaquiois, qui sont voisins de sa nation."--Vimont, _Relation_, 1643, pp. 4, 5.]

[Footnote 113: His name was Gilles Nicolet. He was born in Cherbourg, and came to Canada in 1635. He is one of the first "pretres seculiers"--that is, not belonging to congregations or inst.i.tutes, such as the Jesuits and the Recollets--whose name appears on the Quebec parochial register.]

[Footnote 114: Those of the coast of Beaupre, between Beauport and Cape Tourmente. Ferland"s "Cours d"Histoire du Canada," Vol. I., pp. 276, 277.]

[Footnote 115: Sulte"s "Melanges d"Histoire et de Litterature," p. 446.]

[Footnote 116: Benjamin Sulte, in _L"Opinion Publique_, 1873. The writer adds: "La riviere Nicolet est formee de deux rivieres qui gardent chacune ce nom; l"une au nord est sort d"un lac appele Nicolet, dans le comte de Wolfe, township de Ham; l"autre, celle du sud ouest, qui pa.s.se dans le comte de Richmond, a donne le nom de Nicolet a un village situe sur ses bords, dans le township de Shipton. Ce village que les Anglais nomment "Nicolet Falls" est un centre d"industrie prospere. La ville de Nicolet, ainsi que le college de ce nom, sont situes pres de la decharge des eaux reunies de ces deux rivieres au lac Saint-Pierre.

"Peu d"annees apres la mort de Jean Nicolet, les trifluviens donnaient deja son nom a la riviere en question, malgre les soins que prenaient les fonctionnaires civils de ne designer cet endroit que par les mots "la riviere de Laubia ou la riviere Cresse." M. de Laubia ne concede la seigneurie qu"en 1672, et M. Cresse ne l"obtint que plus tard, mais avant ces deux seigneurs, la riviere portait le nom de Nicolet, et l"usage en prevalut en depit des tentatives faites pour lui imposer d"autres denominations."]

APPENDIX.

I.--EXTRACTS (LITERAL) FROM THE PARISH CHURCH REGISTER, OF THREE RIVERS, CANADA, CONCERNING NICOLET.

I.

"Le 27 du mois de decembre 1635, fut baptisee par le Pere Jacques Buteux[117] une pet.i.te fille agee d"environ deux ans, fille du capitaine des Montagnetz Capitainal.[118] Elle fut nommee _Marie_ par M. de Maupertuis et M. Nicollet ses parrains. Elle s"appelait en sauvage 8minag8m8c8c8."[119]

II.

"Le 30 du mois de Mai 1636, une jeune Sauvagesse Algonquine instruite par le Pere Jacques Buteux, fut baptisee par le Pere Claude Quentin et nommee Francoise par M. Nicollet son parrain." [1637, 7th October. At Quebec. Marriage of Nicolet with Marguerite Couillard.]

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