Then he took the two girls to the dwarf"s cave, and gave each of them a bag of treasure, keeping one for himself. And taking the belt, he put it on, and they all walked back to the hamlet, when he told the fishermen that their troubles would soon be over--but that he must kill the witch first.

Then he turned the belt three times, and said:

"I wish for the queen fairy."

And she came, and was delighted, and said: "Now you must come and slay the witch," and she handed him a bow and arrow, telling him to use it right and tight when he got to the hut.

So he went off to the wood, and found the witch in her hut, and she begged for mercy.

"Oh no, you have done too much mischief," he said, and he shot her.

Then the queen fairy appeared, and sent him to gather dry wood to make a fire. When the fire was made she sent him to fetch the witch"s wand, which she cast into the flames, saying:

"Now, mark my word, all the devils of h.e.l.l will be here."

And when the wand began to burn all the devils came and tried to s.n.a.t.c.h it from the fire, but the queen raised her wand, saying:

"Through this powerful wand that I hold in my hand, Through this bow and arrow I have caused her to be slain, That she may leave our domain.

Now take her up high into the sky, And let her burst asunder as a clap of thunder.

Then take her to h.e.l.l and there let her dwell, To all eternity."

And the wand was burnt, and the devils carried the witch off in a noise like thunder.

The twelve months were up on that day, and the fairy said to the fisherman:

"Take your chief and your brother, and put out to sea half-a-mile, where you"ll see a red spot, bright as the sun on the water; cast in your net on the sea-side of the spot, and pull to the sh.o.r.e."

They did as the queen commanded, and when they pulled the net on the sh.o.r.e they found the copper vessel.

"Now open it," said the queen to the fisherman with the belt, "but cover your belt with your coat first."

And he did so, and when he opened the copper a ball of smoke rose into the air, and suddenly the merman stood before them, and said:

"The first four months that I was in prison, I swore I"d make the man as rich as a king, The man who released me.

But there was no release, no release, no release.

The second four months that I was in prison, I swore I"d make the water run red, But there was no release, no release, no release.

The last four months that I was in prison, I swore in my wrath I"d take my deliverer"s life, Whoever he might be."

Whereupon the fisherman opened his coat and showed him the belt. Then the merman immediately cooled down, and said:

"Oh, that"s how I came into this trouble."

Then he asked the fisherman with the belt what had happened, and he told him the whole story.

Then the queen told the fisherman to take the girdle off and put it back on the merman, and he did so; and suddenly the merman took to the sea, and began to sing from a rock:

_"As I sit upon the rock, I am like a statue block, And I straighten my hair, That is so long and fair.

And now my eyes look bright, For I am in great delight, Because I am free in glee, To roam over the sea."_

After that the hamlet was joyful again, for the fishermen began to catch plenty of fish; for the merman showed them where to cast their nets, by colouring the water as of old.

And the two brothers married the chief"s two beautiful daughters, and they lived happily ever afterwards.

THE PASTOR"S NURSE.

Mon pere etait tres jeune encore quand il est entre au saint ministere et qu"il fut nomme pasteur a Hambach, village de la Lorraine. L"endroit etait a.s.sez grand, mais de peu de ressources, et il etait heureux de trouver quelqu"un qui, dans son inexperience et loin de sa famille, fut capable de lui aider a fonder sa maison, selon les usages et les traditions d"un bon presbytere.

C"est Madame Catherine Reeb, personne d"un age mur, dont le mari avait ete inst.i.tuteur, mais qui d"une nature mecontente et orgueilleuse, se croyait au-dessus de sa sphere, et faisait sentir a sa pauvre femme, qui l"aimait d"un devouement admirable, toutes les tortures que l"egosme peut inventer. Elle se donna a peine le necessaire pour procurer a son seigneur et maitre tous les soins que sa superiorite imaginaire pouvait exiger, et pourtant il ne fut jamais content, et un beau jour disparut, sans qu"on put retrouver ses traces. La pauvre Catherine fut inconsolable, mais ne perdit pas l"espoir qu"un jour son mari ne revint, charge de tous les honneurs, qu"elle aussi, bonne ame credule, lui croyait dus.

C"est dans ces conditions qu"elle vint tenir le menage de mon pere, elle le fit avec beaucoup de tact et de douceur, mais tout en elle respirait la tristesse, l"abandon. Quand, apres quelques annees, mon pere se maria, Catherine continua son activite dans la maison, mais avec son bon sens naturel, en refera la responsabilite a sa jeune maitresse, qu"elle aimait beaucoup.

Ma mere chercha par bien des moyens a la distraire de son chagrin. Elle devint plus gaie, quand elle nous raconta des histoires et fit des jeux avec nous. Nos parents se faisaient un plaisir de l"observer parfois quand elle ne s"endouta pas, se disant: "Voila ce qu"il fallait a notre vieille Catherine, ce sont les enfants qui lui ont porte l"oubli."

Mais cela ne devait pas durer bien longtemps. Elle redevint peu a peu silencieuse, et ses profonds soupirs ne prouverent que trop que l"oubli du triste pa.s.se n"etait qu"a la surface; ses manieres taciturnes et les manifestations d"une secrete inquietude commencaient meme a troubler mes parents, et mon pere essaya par beaucoup de bonte a la persuader d"accepter les epreuves de sa vie comme venant de Dieu. Elle pleura beaucoup et s"efforca de se gagner un peu de calme, mais sans fruit.

Un beau jour elle vint trouver mon pere et lui dit: "Mon cher maitre, aidez-moi a executer mon projet, et surtout n"essayez pas de m"en dissuader. Je suis decidee a aller a la recherche de mon mari; je sais qu"il a besoin de moi, il m"appelle, et je vais partir. Procurez-moi les papiers et certificats necessaires a cette entreprise, afin que je ne sois pas inquietee par le police. J"irai ou mes pieds me conduiront, je ne sais ou je le retrouverai, mais je sais que je le reverrai. Je marcherai de jour, et de nuit je me logerai dans une auberge ou une ferme, et je vous donnerai de mes nouvelles."

Mon pere voyait qu"il ne pouvait ebranler sa resolution, fit ce qu"elle lui demanda, pourvoyant tant que possible aux besoins de la route, et c"est le coeur gros de sinistres presages que mes parents virent partir leur bonne et fidele servante. Quand je lui dis: "Tu ne nous aimes donc plus, puisque tu pars?" elle m"embra.s.sa en pleurant, et dit, "Je reviendrai!" Il y avait alors vingt ans depuis la disparition de son mari, pendant lesquel elle avait soigneus.e.m.e.nt entretenu son menage dans une pet.i.te maison qui lui, appartenait.

Elle part.i.t donc, ainsi qu"elle l"avait dit; marchant de jour et se reposant de nuit, se dirigeant vers la Prusse.

Elle fut absente sans que nous eussions de ses nouvelles pendant au-dela d"un mois quand un jour le facteur apporte une lettre a mon pere de la part d"un collegue inconnu d"un village de la Prusse, qui lui dit: "Une femme de respectable apparence, munie de certificats identifiant ses dires, est venue me prier de proceder a l"humation de son mari qu"elle a trouve mort dans un bois du village voisin. L"autorite munic.i.p.ale a compare les papiers trouves dans les poches de l"inconnu et a constate qu"ils sont en rapport avec ceux que la femme Reeb porte sur elle, et sur ce fait, et voyant que l"homme etait mort sans violence, a laisse ses restes a elle qui se dit sa veuve et qui lui a rendu les derniers honneurs au cimetiere de notre village."

Inutile de decrire la surprise de mes parents a la reception de cette lettre, qui fut bientot suivie par le retour de Catherine. Elle completa le recit du pasteur en disant qu"un matin en sortant de ce village, elle alla trouver un pet.i.t bois, quand elle vit au bord du chemin un homme etendu mort, mais qui venait seulement de cesser de vivre. Elle le regarda, l"examina et reconnut son mari; il lui parut evident qu"il faisait son retour vers la patrie et elle, mais que la mort l"avait surpris en route. Catherine fut bien plus calme apres ces evenements, mais ses forces declinerent et dans la meme annee on creusa pour elle une tombe au cimetiere de Hambach. Elle n"avait plus de famille que celle qu"elle avait si fidelement servie, et les larmes de deux jeunes enfants prouverent que quoique abandonnee elle avait ete aimee.

NOTES.

(1) THE FAIRIES OF CARAGONAN.

Source: This story came from a Welsh pedlar--a woman. Its genuineness may be relied upon. I find it a common belief that fairies have power over witches, and the witch-hare is commonly believed in; also a witch-fox. I have heard of no evil fairies in Wales; all the mischief seems to be the work of witches. I have heard several variants of the witch-hare.

(2) THE CRAIG-Y-DON BLACKSMITH.

This story I have heard from four different persons.

(3) OLD GWILYM.

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